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GoviEx quitte Toronto pour l’Australie, et change de plumage

Dernière mise à jour : 20 août

Bye Bye Vancouver, Welcome Perth! Après la douche froide nigérienne - souvenez-vous, le projet Madaouela fut confisqué par la junte militaire en juillet 2024 - les actionnaires de GoviEx Uranium avaient visiblement besoin de changer d’air, et d’hémisphère. Exit le Sahel, direction la Zambie pour y trouver un nouveau filon avec le pojet Mutanga, puis un vol direct vers l'Australie pour y trouver de l'argent frais, et une nouvelle image.

Cotée jusqu'alors à la Bourse de Toronto, GoviEx Uranium, dont le nom résonne avec celui de son chairman, Govind Friedland (fils de son père Robert pour celles et ceux qui suivent les sagas minières), a conclu un accord de prise de contrôle ou fusion inversée - un reverse takeover pour les intimes - avec Tombador Iron Limited, une société minière australienne dirigée par Stephen Quantrill. Ce rachat permet ainsi à GoviEx Uranium d’accéder par voie express au marché boursier australien. Celle que l'on devra désormais appeler Atomic Eagle Ltd sera donc côtée à l'ASX et détenue à 75% par les ex-GoviEx et à 25% par les ex-Tombador.


Un nouvel air pour une nouvelle ère ?

Aux commandes de l’Aigle Atomique : Daniel Major à la direction générale et Govind Friedland à la présidence. Stephen Quantrill, quant à lui, obtient son ticket pour le conseil d’administration, aux côtés de l’homme d'affaires suédois Eric Krafft et de Keith Bowes. Il semblerait donc que les autres membres du conseil d'administration de GoviEx Uranium tels que Christopher Wallace, Benoit La Salle, Salma Seetaroo et Allison Fedorkiw ne feront plus partie de l'aventure.


Mais le nouveau navire ne repart pas à vide : il embarque aussi Grant Davey, patron de Matador Capital, investisseur déjà bien installé dans l’uranium australien via Boss Energy et son projet Honeymoon mais également en Afrique avec les entreprises Lotus Resources et Panda Hill Mining.

Tout ce petit monde devrait désormais concentrer ses forces sur le projet Mutanga en Zambie, dont une première étude de faisabilité a été déposée en janvier 2025. Reste à savoir si ce lifting corporatif et géographique suffira à insuffler le souffle nouveau tant attendu… ou si Atomic Eagle finira comme un phénix qui ne renaît pas de ses cendres.

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