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Barrick pourrait se départir de ses actifs africains

Selon plusieurs sources citées par Reuters, le conseil d'administration de Barrick étudie la possibilité d’une scission majeure : créer deux entités distinctes, l’une axée sur l’Amérique du Nord et l’autre sur l’Afrique et l’Asie.Cette réflexion inclut même la vente pure et simple des actifs africains de Barrick, ainsi que du projet pakistanais Reko Diq, une fois son financement sécurisé.


La démarche marquerait un retour en arrière stratégique par rapport à la fusion avec Randgold en 2019, qui avait renforcé la présence africaine du groupe sous l’impulsion de l’ex-CEO Mark Bristow.Barrick souhaite aujourd’hui se recentrer sur le pôle nord-américain, notamment autour de Fourmile (Nevada), afin de réduire son exposition aux régions politiquement instables et éviter une sous-valorisation en cas d’offre de rachat.


Cette stratégie intervient alors que l’entreprise fait face à des tensions importantes en Afrique, notamment en Mali, où le complexe Loulo-Gounkoto a été placé sous administration provisoire, entraînant une perte comptable d’un milliard de dollars et l’incarcération de quatre employés. Barrick cherche à résoudre ce différend avant toute vente.


Malgré la forte hausse du titre en 2024 (+130 %), plusieurs investisseurs estiment encore Barrick sous-valorisée et encouragent une séparation entre les actifs “stables” (Nevada, Fourmile) et ceux jugés “à haut risque” (Afrique, PNG, Reko Diq).


Les discussions internes se poursuivent, sans décision définitive pour le moment.

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