Nouvelles de Kamoa-Kakula : Reprise des opérations après un événement sismique
- davidbriand2
- 9 juil.
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Malgré les perturbations causées par un événement sismique survenu plus tôt cette année, la mine Kamoa-Kakula, fleuron d’Ivanhoe Mines en République démocratique du Congo, a enregistré une hausse de 11 % de sa production de cuivre au deuxième trimestre 2025, atteignant 112 009 tonnes.
Les activités avaient été temporairement suspendues, mais ont redémarré début juin, notamment dans les zones ouest du gisement de Kakula. Depuis, la production mensuelle a rapidement remonté à 300 000 tonnes dès la mi-juin. Néanmoins, Ivanhoe a revu à la baisse ses prévisions de production annuelle 2025, les ajustant de 370 000 à 420 000 tonnes – soit près de 30 % de moins qu’annoncé auparavant.
« Les plans de reprise opérationnelle progressent rapidement à Kamoa-Kakula », a déclaré Robert Friedland, coprésident exécutif d’Ivanhoe. En parallèle, l’entreprise a lancé un vaste programme de drainage en deux phases, pour assécher les zones inondées à l’est du gisement, avec un investissement de 70 millions de dollars dans des infrastructures de pompage haute capacité. Cinq pompes submersibles en provenance de Chine sont attendues dès le mois prochain.
En attendant l’accès aux zones riches en cuivre à l’est, les opérations se concentrent sur des secteurs à teneur intermédiaire (3 à 4 % Cu) à l’ouest. Ivanhoe prévoit de reprendre l’exploitation des zones à haute teneur (environ 5 % Cu) d’ici la fin de l’année.
Par ailleurs, le complexe minier se prépare à une montée en puissance stratégique : l’entrée en service en septembre de son usine de production de concentré de cuivre d’une capacité de 500 000 tonnes par an. La première production d’anodes de cuivre pur à 99,7 % est attendue en octobre, marquant un tournant majeur pour le site, qui passera du statut d’exportateur de concentré à celui de producteur raffiné.
Kamoa-Kakula s’impose ainsi comme l’une des plus grandes mines de cuivre au monde, à un moment où la demande mondiale en cuivre — métal clé pour la transition énergétique — ne cesse de croître. Depuis le début de l’année, les prix du cuivre ont déjà progressé de plus de 8 % par rapport à 2024.



