Du Burkina à la Côte d'Ivoire : le recadrage de Fortuna Mining
- davidbriand2
- 14 avr.
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Dernière mise à jour : 14 avr.
La minière canadienne dirigée par Jorge Ganoza et établie à Vancouver a annoncé avoir conclu un accord pour la vente de sa mine Yaramoko située au Burkina Faso. Cette opération s'inscrit dans une stratégie africaine davantage tournée vers la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Acquise en 2021 auprès de Roxgold pour 886 millions USD, la mine de Yaramoko, qui a produit 116,200 onces en 2024 à 1,359$ AISC l'once, a été vendue à Soleil Resources International Limited, dirigée par l'homme d'affaires burkinabè Inoussa Kanazoe pour 130 millions USD. Sur une production totale d'or d'environ 369,000 onces en 2024, la mine de Yaramoko dirigée localement par Nick Riches représentait donc 31% de la production d'or de Fortuna Mining.
Un recadrage sur la Côte d'Ivoire
Cette vente s'inscrit dans une stratégie d'engagement plus importante en Côte d'Ivoire où l'entreprise est representée par Abdoul Karim Kabèlè Camara depuis septembre 2024.
Assise sur des réserves prouvées et probables d'environ 1,1 millions d'onces, Fortuna Mining exploite la mine de Séguéla qui a produit 137,781 onces d'or en 2024 à 1,153$ AISC l'once. Misant sur le potentiel géologique de ses permis acquis en 2021 auprès de Roxgold, l'entreprise canadienne a affecté un budget d'exploration d'environ 13,5$ millions USD. L'équipe d'exploration menée par Eric Chapman et Paul Weedon mène également ses travaux sur les permis de Tongon North acquis auprès de Turaco Gold en mars 2024.
Fortuna Mining mise aussi sur ses permis de Diamba Sud au Sénégal acquis en 2023 auprès de Chesser Resources. Avec un budget d'exploration de 8,3$ millions USD, la minière canadienne n'a pas encore réalisé les études techniques permettant d'en estimer les réserves.